L'Histoire
du Bourbonnais
racontée aux enfants...
et aux grands
Prix
T.T.C. 14 E 50
Terre d'origine des Bourbons
Jeux
: quiz, mots mêlés ou entrecroisés
Cet ouvrage
historique, par son aspect ludique, s'adresse
aux enfants et aux adolescents.
Mais c'est aussi une HISTOIRE du Bourbonnais
pour tous car ses chapitres chronologiques,
structurés sur les lignes historiques
essentielles, ont pour but de dégager
une vision claire d'un passé où
foisonnent les événements,
les faits guerriers, les péripéties.
Chaque chapitre, abondamment illustré,
se termine par un récit historique
ou romancé et une page d'activités
; mots mêlés ou entrecroisés,
questionnaire à double choix que
l'on peut retrouver en libre accès
par l'Internet à l'URL suivante
:
http://cferrieux.free.fr/allier.htm
L'ÉPOQUE
GAULOISE
L'Allier, à l'époque gauloise,
était peuplé dans sa partie
nord-est par les Éduens - dont
l'État s'étendait sur la
Saône-et-Loire et la Nièvre
actuelles - la capitale en était
Bibracte, par les Arvernes au sud, et
les Bituriges à l'ouest. (On comptait
également au nord de l'actuel département
une petite peuplade originaire d'Europe
centrale : les Boïens.)
Bibracte,
située sur le Mont Beuvray (Saône-et-Loire),
redécouverte récemment,
par ses restaurations, son musée,
permet de comprendre comment vivaient
les Gaulois en ville, avant la conquête
romaine.
La première
mention de Bibracte dans l'histoire a
été faite par César
dans ses Commentaires sur la Guerre des
Gaules concernant l'année 58 avant
Jésus Christ.
Bibracte fut capitale éduenne,
depuis la fin du IIe siècle jusqu'au
terme du Ier siècle avant Jésus-Christ.
Centre du pouvoir de l'aristocratie, c'était
aussi un important lieu d'artisanat et
de commerces où se côtoyaient
mineurs, forgerons et frappeurs de monnaies,
sur une superficie de près de 135
hectares.
Reconstitution des murs d'enceinte :

.../
Les
invasions Récit romancé
Je suis un vieil homme maintenant. Bientôt
la mort me fauchera et j'emporterai mes
souvenirs dans l'au-delà.
J'habite Bègues, ou ce qu'il en
reste. J'ai passé ma vie à
travailler une terre possédée
par d'autres. Mais je n'ai pas à
me plaindre. Je n'ai pas connu la famine,
pas plus que ma femme ni mes trois enfants.
J'aurais pu me faire massacrer par des
pillards, mourir à la guerre au
lieu de vivre au pays, protégé
par des étrangers (les Francs).
Et pourtant, je porte en moi un lourd
secret, depuis les temps lointains où
j'étais un petit garçon.
Je crois que le moment est venu de le
révéler afin qu'il reste
dans les mémoires et se transmette
au fil des générations.
C'était en l'an 532. J'avais cinq
ans. Je jouais tranquillement aux osselets
ou aux dés avec un camarade qui
se prénommait Joaquim. Nous étions
assis par terre devant la maison d'habitation
de mes parents. Ils possédaient
une belle ferme entourée de grasses
prairies et de terres fertiles en direction
des collines, de bosquets du côté
de la vallée, un peu à l'écart
du joli village de Bègues. Plusieurs
employés agricoles ou de maison,
ainsi que mes deux grands frères
et ma sur alors âgée
de douze ans, travaillaient pour eux.
Ils élevaient des chevaux, des
porcs, des volailles. Et sur d'autres
terres cultivaient plusieurs sortes de
grains. Nous vivions heureux dans un paysage
verdoyant, ondulé, laissant apercevoir
les monts à l'horizon.
Or, ce jour d'automne un peu brumeux,
on aperçut au loin mon frère
aîné qui dégringolait
de la colline sur un de nos chevaux. Il
s'arrêta devant la maison dans un
nuage de poussière et parla à
l'oreille de notre mère. Puis il
se précipita dans la grange pour
prendre un fer de lance emmanché
à une longue branche qu'il avait
grossièrement rabotée. Il
était trop tard pour se réfugier
à l'oppidum, aussi ma mère
pressa ma sur Jeanne de nous emmener,
mon camarade, fils d'un de nos ouvriers
agricoles, et moi, et nous cacher dans
le bosquet dont l'orée se situait
à quelques centaines de mètres
en dessous de la ferme. Jeanne nous saisit
par la main et nous entraîna à
toutes jambes vers le sous-bois. Nous
avions laissé en plan nos jouets
et n'avions rien pris, pas même
un morceau de pain.
.../
Le
duché de Bourbon
La seigneurie
fut érigée en duché
en l'an 1327 par la grâce du roi
Charles IV le Bel.
Louis 1er (1270-1342), duc de Bourbon,
abandonna progressivement le prieuré
de Souvigny au profit du château
de Bourbon-l'Archambault qu'il fit reconstruire
en partie, jetant les fondations d'une
Sainte-Chapelle destinée à
renfermer son tombeau. Il fonda en 1336
un chapitre de chanoines à Bourbon
et érigea en collégiale
la chapelle du château.
Louis 1er fit aussi agrandir le donjon
du château de Moulins.
Château
de Bourbon l'Archambault


Moulins
la Mal-coiffée

Château
de Montluçon
Vichy
appartenait au duché d'Auvergne
(jusqu'en 1372). Louis II obtint que le
duc Jean de Berry lui cède ses
droits sur la prévôté
(première instance de justice),
de Vichy.
Louis II acheta une partie de la ville
et le château au seigneur de Vendat
en 1374, puis dix ans plus tard le reste
de la ville à Guyot Morel, époux
de Marguerite de Vichy. Enfin il obtint
du duc de Berry et d'Auvergne les châteaux
de Châtel-Montagne, Saint-Germain-des-Fossés,
Abrest. Il fit fortifier Vichy (comme
Varennes).
Saint-Pourçain-sur-Sioule,
qui reste enclave auvergnate, est active
grâce au commerce de la pelleterie.
La ville de Saint-Amand-Montrond
(actuellement située dans le département
du Cher), est intégrée au
duché de Bourbon.
(Formée des trois cités
moyenâgeuses : Saint-Amand-le-Chastel,
Montrond et Saint-Amand-sous-Montrond.)

.../
Activités
Mots Entrecroisés Époque
moderne
Horizontaux
3. Premier secteur industriel de l'Allier
4. Ligne qui coupait la ville de Moulins
6. A caractérisé l'exode
d'après-guerre
7. Il est nautique et il embellit Vichy
Verticaux
1. Capacité qui a poussé
le gouvernement français à
s'installer à Vichy en 1940
2. Aspect de la Résistance dans
la région de Montluçon
4. Elle a provoqué une crise du
thermalisme
5. Autre nom du département

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