

Voici
un bref aperçu du contenu du livre
qui ne mentionne pas la totalité
des sites visités, dont on pourra
se faire une idée tout à
la fin avec la Table des matières
et des illustrations.
167
pages
Si Moulins Vous
Était Conté
Années 50-60
Un but de visite
Évoquons notre cité natale
de Varennes-sur-Allier, à une période
- celle de l'après-guerre - où
les véhicules personnels n'étaient
pas nombreux, et les déplacements
à la ville s'effectuaient par le
car TPN ou le train. Idéalement
situés entre Vichy et Moulins -
21 et 30 km - les habitants de notre commune
avaient le choix. D'un côté,
les loisirs, le luxe de la ville thermale;
de l'autre, le calme, le sérieux
du chef-lieu départemental.
Pour une famille d'enseignants aux revenus
modestes, comme était la nôtre,
l'évidence voulait que l'on choisisse
Moulins pour les indispensables emplettes
vestimentaires en raison des prix beaucoup
plus accessibles. Nous avions la chance
de posséder une voiture, même
s'il s'agissait d'une vieille Renault
Primaquatre d'avant-guerre, sans chauffage,
au freinage mou, qui nous amenait malgré
tout, à destination.
Rue d'Allier
Lieux magiques d'où je repartais
nanti d'un manteau ou d'une veste et d'un
pantalon neufs, ou même, pour une
occasion exceptionnelle comme l'invitation
à un mariage, d'un beau costume
bleu marine.
Nous fréquentions les établissements
Marcel Lemesle, qui proposaient des habits
de confection d'une belle qualité,
bien moins chers que chez le tailleur
(Varennes en comptait trois). En bas de
la rue d'Allier. Au numéro huit.
D'un côté - à gauche
dans le sens de la montée, si la
mémoire ne m'égare - pour
les messieurs et les garçons, de
l'autre côté de la rue pour
les dames et les jeunes filles. On y était
reçu avec une grande courtoisie,
et le seul inconvénient pour l'enfant
que j'étais, résidait dans
l'attente des essayages ou des mesures
pour quelque retouche. Puis, enfin, la
joie, la fierté d'avoir de beaux
vêtements. ../
Le
quartier moyenâgeux
Mon père
tint à me faire découvrir
très jeune le cur historique
de Moulins. Au pied du Jacquemart, il
suffit de pénétrer dans
les petites artères qui serpentent
en direction de la cathédrale pour
changer d'univers.
Rue des orfèvres, les colombages
sombres, magnifique-ment conservés
s'impriment dans la mémoire d'un
enfant de six ou sept ans. Les encorbellements
s'avancent sur la rue, cherchant l'espace.
/..
../
Vie de lycéen
Lors de l'été qui précéda
mon entrée au lycée Théodore
de Banville en classe de seconde comme
pensionnaire, le petit événement
qui marqua ma vie fut la préparation
d'un trousseau cousu du numéro
matricule. Si je me souviens bien, il
était brodé en rouge sur
un petit rectangle blanc que ma mère
dut coudre partout, sur les serviettes
de table, de toilette, les sous-vêtements
et chemises, en un mot, ce qui passait
pour lavage entre les mains de la lingère
du lycée. J'avais obligation également
de m'équiper d'une boîte
à chaussures en bois blanc, emplie
de brosses, chiffons et cirages, d'une
autre en plastique destinée à
contenir le beurre, unique aliment qu'il
était officiellement permis d'apporter
pour améliorer l'ordinaire. Et,
comme ce dernier n'était pas franchement
génial, tout le monde trichait,
en cachant au fond des poches avant de
les dissimuler derrière les livres
d'un casier, aussi bien des biscuits,
des saucissons que les paquets de cigarettes.
Des blouses grises toutes simples enrégimentaient
les internes dans une apparence d'extraction
modeste, tandis que les externes, vêtus
plus élégamment, se voyaient
vite assi-milés à la classe
des petit-bourgeois. Lorsque le stylo
à encre bavait, on essuyait la
plume sur le revers du col de blouse qui
se retrouvait vite marqué d'une
série de petits traits bleus ou
noirs. Figurant une sorte de décoration,
il vous faisait sortir de la catégorie
bizuth et entrer de plain pied dans celle
des internes chevronnés. Il existait
encore une autre classification : ceux
qui pensaient comme vous, et les autres.
Mais là, je crois qu'on avait affaire
à des critères très
subjectifs. Certains respectaient strictement
les règles de l'internat qui étaient
drastiques, inutilement, je dirais. D'autres
employaient toute leur énergie
à tenter de les contourner. Moi,
je me situais à la limite. Élève
sérieux, respectueux des cours
et des profs, j'étais aussi capable
de révolte. Contre des règles
que je jugeais stupides ou injustes. Je
me souviens qu'un soir, au dortoir, comme
certains élèves se montraient
un peu trop bruyants, un surveillant avait
rallumé les lumières. Ce
qui me gênait et m'empêchait
de m'endormir. Alors, pour protester,
je m'étais couché par terre,
sous mon lit. Sauf que c'est moi qui ai
été puni et consigné
tout un week-end. J'en concevais beaucoup
d'amertume. /..

../
Il
est cependant une petite escapade que
je réalisai plusieurs fois et qui
ne fut jamais punie. Il m'est arrivé
de pénétrer en compagnie
d'un copain dans la chapelle de la Visitation,
attenante au cloître qui constitue
la cour d'honneur du lycée. Ce
joyau d'architecture religieuse faisait
alors office de chapelle du lycée
et se trouvait facilement accessible
/..
L'historique
de la collégiale devenue cathédrale
Louis II obtint du pape Clément
VII que sa chapelle ducale soit érigée
en église collégiale. Un
chapitre de chanoines y fut installé
en 1386.
En 1468, Agnès de Bourgogne, veuve
du duc Charles Ier, lança la construction
d'un nouvel édifice qui ne fut
terminé qu'au XVIIe siècle
(partie Est - chur - de la cathédrale).
../
Varennes,
mon pays, et alentour
La promenade
démarre au pied de l'Hôtel
de Ville. Il ne peut en être autrement.
Car c'est là que, pour moi, tout
a commencé. La dernière
fenêtre au rez-de-chaussée,
sur la gauche de la façade, m'a
offert les premières lueurs de
la vie. C'était encore la guerre.
Les troupes allemandes, cantonnées
dans les deux casernes de Chazeuil et
Saint-Loup, étaient présentes
en ville. Ce que j'en sais, bien sûr,
émane des récits familiaux
que j'écoutais avec passion lorsque
j'étais enfant.
La place de l'Hôtel de Ville, vaste
esplanade en terre battue ne comportait
que peu d'arbres et aucun massif. Près
de la rue, un panneau boulonné
à un poteau marquait l'arrêt
du car. Le chauffeur déposait les
colis en face, au Central Hôtel.
La terrasse du café s'étalait
sur le trottoir qui remonte vers l'église.
En bas, sur l'autre côté
face à la place, un banc en lattes
de bois au profil en S, me semble-t-il,
était proposé aux voyageurs
en attente.
Or, mon frère Robert raconte qu'à
cet endroit précis, il a été
à deux doigts de commettre une
folie. Il avait treize ou quatorze ans.
Comme il étudiait l'allemand au
Cours Complémentaire sous la houlette
d'un professeur alsacien replié
qui exerça par la suite à
Saint-Pourçain-sur-Sioule, il avait
pris l'habitude, malgré les remontrances
parentales, de s'approcher des tuniques
vert-de-gris pour échanger quelques
mots dans la langue de Goethe.
//..
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Gayette
est surtout connu pour son hospice, mais
il n'est pas interdit en temps normal,
d'y passer admirer le donjon de l'ancien
château. Parfaitement conservé,
il en impose par sa hauteur au visiteur.
C'est l'un des plus beaux vestiges du
duché comparable à la tour
Mal Coiffée moulinoise. Car on
se situe à la croisée des
styles architecturaux : féodal
et Renaissance. Toutefois, les rangées
de créneaux qui couronnent la tour,
n'ont qu'une valeur décorative.
Leurs murs pleins, percés de fenêtres
sous la toiture, indiquent la présence
de pièces que, malheureusement,
je n'ai pas eu le privilège de
visiter. Les fenêtres à croisée
pour les plus ouvragées ou à
ouverture simple - monofora - témoignent
du style nouveau qui a prévalu
sous le gouvernement d'Anne de France
et de Pierre II. /..
../

Là,
un détour s'impose : on ne peut
s'affranchir d'une visite au château
de Lapalisse. L'orthographe ancienne différait
: La Palice ; à ne pas confondre
avec le port jouxtant La Rochelle. On
aperçoit de loin les tours arrondies,
aux merlons surmontés d'un chapeau
aigu d'ardoises et la paroi monumentale
ouverte de fenêtres à croisée,
perchées sur le coteau dominant
l'agglomération et la Besbre. C'est
l'un des beaux exemples dans la région
d'une architecture qui a évolué
au fil des siècles car le château
fut toujours habité. Les descendants
du fameux Maréchal de La Palice,
compagnon d'armes de François Ier,
ont le mérite de l'avoir entretenu
et restauré, ce qui est loin d'être
simple. Le fait de jouer habilement sur
la légende des vérités
y contribue grandement. Je ne m'étends
pas sur l'histoire du Maréchal
que j'ai déjà détaillée
dans d'autres écrits (L'Histoire
du Bourbonnais racontée aux enfants...
et aux grands).
/..
../
La
forteresse de Billy constituait un verrou
militaire de la vallée de l'Allier,
protégeant le Bourbonnais. Il ne
faut pas oublier que Vichy n'est devenue
bourbonnaise qu'au 14e siècle et
que Cusset est restée enclave auvergnate
bien au-delà. La visite réserve
de bonnes surprises et est riche d'évocations
suggestives. Le chemin de ronde est conservé
en grande partie, ainsi que le donjon
et sa tour de guet. Il connut l'assaut
des reîtres en 1576. Ces protestants
germaniques et leurs mercenaires aux ordres
du Prince Casimir occasionnèrent
la fameuse brèche qui entaille
profondément le rempart et prirent
la forteresse. On voit encore nettement
la blessure côté nord-ouest,
mais une murette en pierres sèches
efface toute impression d'abandon.
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/..
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L'immeuble abritant les services municipaux
présente une façade dessinée
: trois étages de trois fenêtres
(ou porte) expriment une harmonie propitiatoire
à une bonne administration communale.
À linteau arrondi marqué
dans la pierre, elles s'enrichissent de
montants en forme de colonnes, insérés
eux-mêmes dans le schéma
classique de quatre grandes colonnes qui
donnent de la majesté au long balcon
du premier étage. Celui-ci suit
en trompe l'il toute la largeur
de la façade. On imagine bien,
aux grandes heures de l'Histoire municipale,
un tribun s'adressant à la foule.
L'étroitesse du balcon devait l'obliger
à rester, en fait, à l'intérieur
du bâtiment. Mais l'habileté
de l'architecte nous le masque, à
première vue. /..
../

Hérisson
/..
Montluçon,
Néris-les-Bains et la Basse-Combraille
Longtemps ville ouvrière célèbre
pour l'industrie du pneu et voisine de
l'activité minière du bassin
de Commentry, malgré un déclin
économique, elle reste, comme ses
habitants se plaisent parfois à
le rappeler, la seconde ville de l'ancienne
région Auvergne. Il convient de
préciser région, car située
en pleine vallée, étagée
à l'est sur le coteau de Châtelard
et à l'opposé sur les premiers
contreforts des Combrailles, elle n'a
vraiment rien d'auvergnat. Elle dessert
toute le pays lié à la vallée
du Cher et à l'est de la Creuse.
Elle souffre d'une forme d'injustice administrative
puisque première ville de l'Allier
en nombre d'habitants et activité
économique, elle n'est que sous-préfecture.
La ville de Montluçon était
déjà assujettie à
Moulins à l'époque du duché
de Bourbonnais. Ses représentants
revendiquèrent en 1790, lors du
découpage départemental
réalisé par l'Assemblée
Constituante, le statut de chef-lieu d'un
autre département qui aurait eu
nom le Haut-Cher. Mais leurs vux
ne furent pas exhaussés. Si bien
que l'Allier reste un territoire façonné
par l'Histoire. Celle de la famille de
Bourbon. ../
J'aime le centre-ville de Montluçon.
Aéré, dominé par
un château bien conservé,
il propose quelques ruelles anciennes
qui ne manquent pas de charme. Cet ancien
château ducal, est, je crois, l'une
des deux demeures des Bourbon, avec le
pavillon Anne de Beaujeu de Moulins, qui
soient parvenues intactes jusqu'à
nous. À croire que le pouvoir politique
central aux seizième et dix-septième
siècles, ne s'est acharné
que sur les forteresses dont il craignait
la puissance, laissant en vie les demeures
de style Renaissance. En effet, des fenêtres
à croisillons, semblables à
celles de la Mal Coiffée, entourées
de pierres claires, égaient les
tours et les murs du château de
Montluçon en façade. À
l'arrière, dominant une vaste esplanade
et un parc, une galerie court le long
de l'édifice, charpentée
sous un toit de tuiles et étayée
à l'étage par des boiseries.
Elle est agrémentée d'une
balustrade à colombages maçonnés
et repose sur des piliers quadrangulaires
ou cylindriques. Le long pan incliné
de la toiture est percé de lucarnes.
Château ducal de Montluçon
On dit que la dernière duchesse,
Suzanne de Bourbon, épouse de Charles
III, le connétable, s'y plaisait
et y séjournait souvent. Il faut
imaginer Moulins comme une ruche administrative,
grouillant de centaines de baillis, juges
et vicaires, podestats, châtelains
et métraux, procurateurs, pour
gérer un immense territoire sans
oublier les échevins de la ville
et la cohorte de secrétaires qui
les secondaient.
Au château de Montluçon,
la duchesse retrouvait une aussi belle
vue qu'à celui de Moulins avec
en prime le calme d'une ville tranquille.
../
Nous quittons Montluçon en longeant
la rive droite du Cher. Le paysage devient
vallonné, la route ondule et grimpe
légèrement. Nous atteignons
la station thermale de Néris-les-Bains.
../

Néris-les-Bains, piscines romaines
À Néris, lorsque l'on remonte
depuis les piscines où aucun patricien
ne vient plus s'ébrouer, on est
attiré par un site très
pittoresque. Quelques boulistes s'adonnent
à leur hobby au centre de l'immense
arc de cercle de l'ancien théâtre
romain. Ou peut-être vaut-il mieux
employer le terme d'amphithéâtre
dans lequel on aurait pratiqué
une échancrure qui le fait apparaître
comme un théâtre. Très
étonnant. Car il n'est que végétal.
../
Musée de Néris : silex et
" biberons " gallo-romains
On découvrira au musée des
silex remontant à la préhistoire
et de nombreux objets usuels gallo-romains,
tels que pots, vases, lampes. Cet ensemble
constitue, à ma connaissance, le
plus beau site gallo-romain du Bourbonnais.
Ce dernier terme peut paraître anachronique
si on le lit dans un sens strictement
historique. Mais son emploi réjouit
les natifs de la région dont nous
sommes car il respecte notre particularité.
../
Le charme de Néris découle
aussi, sans aucun doute, de ses activités
thermales. Depuis le quartier haut du
musée et de l'église, traversé
par la route qui relie Montluçon
à Commentry, il convient de redescendre
en pente raide et rejoindre la magnifique
esplanade arborée qui jouxte l'Établissement
où sont prodigués les soins
en rhumatologie, troubles psychosomatiques
et neurologie. Le Casino et le théâtre
bordent la place, tandis qu'à l'opposé
la rue dessert hôtels, restaurants,
cafés, commerces. Même si
on en a vite fait le tour, l'ensemble
est très agréable, prolongé
par les courts de tennis et le parc de
loisirs qui fut notre point de départ.
J'ai envie de prolonger un peu la balade.
Nous abordons progressivement les premiers
contreforts des Combrailles qui iront
se fondre dans le parc des volcans d'Auvergne.
Un petit crochet par Durdat-Larquille
s'impose puisque mes parents y ont résidé
et que mon frère y est né.
Ma mère était logée
à l'école. C'était
son premier poste d'ins-titutrice titulaire
après plusieurs années de
remplacements, suppléances, disait-on
alors, qui la conduisirent en divers endroits
du département, notamment à
Creuzier. Mon père enseignait au
Cours Complémentaire de Commentry.
C'est là que mes parents se rencontrèrent
et se marièrent. On était
à la fin des années vingt.
Ensuite, mon père s'acheta une
moto. De celles qui avaient le changement
de vitesse manuel, placé sur le
côté du réservoir.
La moto lui servait pour effectuer chaque
jour les six kilomètres qui séparent
Durdat de la cité ouvrière.
La naissance de mon frère a contraint
nos parents, j'imagine, à voyager
à nouveau par le train. ../
Vichy
et la Montagne Bourbonnaise
Aussi loin que mes souvenirs me ramènent,
Vichy, la ville de Vichy, occupe une place
particulière. Il convient de préciser
que le nom de la ville doit être
lavé de toute connotation péjorative
liée à la Seconde Guerre
mondiale. On entend trop souvent l'amalgame
dont elle est victime, avec le gouvernement
qu'elle a hébergé en raison
de ses hôtels bien desservis par
un réseau téléphonique.
Il faut l'affirmer et ne pas craindre
de le redire : Vichy et sa campagne environnante
ont compté autant de Résistants
qu'ailleurs, si ce n'est plus, en raison
du ren-seignement recherché dans
la nébuleuse entourant le gouvernement
de collaboration.
Vichy est synonyme d'élégance,
de chic. ../
Mais Vichy est surtout fasciné
par son passé, ses heures de gloire
qui remontent au Second Empire. De nombreuses
publications s'intéressent à
cet aspect de son histoire. Peut-être,
inconsciemment, veut-on qu'une image chasse
l'autre, que le faste, l'or et la lumière
de Napoléon et Eugénie,
effacent, occultent celle des heures sombres.

Villas occupées par Napoléon
III et Eugénie


Parc et immeuble de style flamand
Le parc,
le hall où les six sources captées
à Vichy se rejoignent, les marquises,
le Casino, remontent à la fin XVIIIe
siècle, au Premier et au Second
Empire. Ensuite, fin XIXe s. et début
XXe, un joyeux mélange des styles
architecturaux exprime l'ambiance d'une
cité dédiée aux loisirs.
../
J'aime beaucoup les chalets Second Empire
que l'on aperçoit boulevard des
États Unis. Leurs galeries superposées,
soutenues par des piliers en métal
cylindrique, expriment le charme particulier
d'un style de chalet suisse et peut-être
aussi colonial.
On retrouve une architecture identique
dans le village de Solférino, département
des Landes, dont l'îlot initial
comporte des villas toutes identiques.
../
Mais, revenons au cur de la Montagne
Bourbonnaise. En contrebas des monts,
étagé auprès de son
attrayant " Lac des moines ",
se trouve Le Mayet-de-Montagne, commune
d'environ mille trois-cents habitants.
Tout y est mesuré : l'étendue
du lac, les reliefs du village, la densité
humaine. Le centre-ville est aéré
et agréable, mais il paraît
souffrir de la crise.
Le Mayet-de-Montagne
Il m'arrive souvent d'y venir, la plupart
du temps afin de suivre la diffusion de
mes ouvrages, parfois, simplement, dans
le but de profiter de l'air vivifiant
de la moyenne montagne. Mais, cette petite
ville est aussi chère à
mon cur car mes parents y ont vécu
et ils gardaient une certaine nostalgie
des années heureuses d'avant-guerre.
Ils y ont travaillé, beaucoup.
Mon père enseignait et dirigeait
l'École primaire, le Cours Complémentaire
et aussi le pensionnat. Ma mère
enseignait à l'école et
gérait les employées, femme
de ménage, cuisinière. ../

TABLE
DES MATIÈRES
1 Si Moulins Vous Était Conté
(Années 50-60) page 7
2 Si Moulins
. (Aujourd'hui) page
42
3 Promenade dans le chef-lieu départemental
page 64
4 Varennes, mon pays, et alentour page
77
5 Balade du couchant page 110
6
Montluçon, Néris-les-Bains
page 138
et la Basse-Combraille
7 Vichy et la Montagne Bourbonnaise
page 153
TABLE DES ILLUSTRATIONS
Moulins
: Place d'Allier, page 8 - Fontaine,
p. 9 - Rue d'Allier, publicité
Lemesle, p. 10 - Maison Thierry de Clèves,
p. 11 - Tour Jacquemart, p. 12 - Maison
à croisillons, p. 13 - Cathédrale
et château, p. 14 - Tryptique
du Maître de Moulins, p. 16 -
Tour Mal Coiffée, p. 18 - Pavillon
Anne de Beaujeu, p. 19 - Pavillon Anne
de Beaujeu, façade extérieure,
Maison Mantin et Mal Coiffée,
p. 20 - Place d'Allier et église
du Sacré-Cur, p..21 - Droguerie
Desamais, p. 22 - Lycée Théodore
de Banville, cour intérieure,
p. 23 - Chapelle de la Visitation, p.
31 - Cour d'honneur, p. 33 - Porte d'entrée
monumentale du lycée Banville,
p. 35 - Façade de la chapelle
Saint-Joseph de la Visitation, p. 36
- Mausolée du duc Henri II de
Montmorency, p. 37 - Plafond peint de
la chapelle Saint-Joseph de la Visitation,
p. 38 - Plafond peint, détail,
p. 39 - Statue de Théodore de
Banville, p. 41 - La Mal Coiffée
dans son environnement, p. 42 - Mal
Coiffée, détails, p. 43
- Cathédrale vue du haut de la
tour Mal Coiffée, p. 44 - Mal
Coiffée, pièce et vue
sur la ville de Moulins, p. 46 - Cathédrale
et collégiale, extérieur,
p 49 - intérieur, p. 50 - p.
51 - Mal Coiffée, pièce,
p. 55 - Cathédrale, flèches,
p. 57 - intérieur, p. 58 - Flèche
de la collégiale, p. 59 - Cathédrale
vue des anciennes halles, p. 60 - Mal
Coiffée, prison, p. 61 - Cachots,
p. 62 - Maison Mantin, p. 63 - Théâtre,
p. 65 - Tour Jacquemart, p. 67 - Anciennes
halles, p. 69 - Hôtel de Ville,
p. 70 - Palais de Justice, p. 71 - Hôtel
Demoret, p. 72 - Marché couvert
et maison de Jeanne d'Arc, p. 73 - Hôtels
particuliers, p. 74 - Église
du Sacré-Cur de Jésus,
p. 75 - Église Saint-Pierre,
p.76 - Varennes-sur-Allier : Hôtel
de Ville, p.78 - Ancien Hôtel
de la Poste, p. 81 - Poterne, p.82 -
Vue depuis le stade, p. 83 - Gare, p.
88 - Objets archéologiques, p.
89 - Donjon du château de Gayette,
p. 93 - Jaligny-sur-Besbre : Château,
p.98 - Lapalisse : Château, façade
et parc, p. 101 - Billy : Forteresse,
p. 103 et 104.- Murat : Église,
p. 111 - Buxières-les-Mines :
Château de la Condemine, p. 113
- Saint-Pourçain-sur-Sioule :
Hôtel de Ville, Beffroi et Clocher,
p. 116 - Souvigny : Église du
prieuré Saint-Pierre et Saint-Paul
: gisant de Pierre et Anne de Bourbon
et de Beaujeu, p. 122 - Saint-Menoux
: Église, p. 124 - Bourbon-l'Archam-bault
: Forteresse, p. 126 - Le Montet : Église,
p. 128 - Buxières-les-Mines :
Église, p. 129 - Hérisson
: Forte-resse, p. 133 - Ainay-le-Château
: Église et vue d'ensem-ble,
p. 135 - Montluçon : Château
ducal, p. 142 - Néris-les-Bains
: Piscines romaines, p.145 - Amphithéâtre,
p. 146 - Sarcophages mérovingiens,
p. 147 - Silex et biberons gallo-romains,
p.148 - Gannat : Église romane,
p. 151 - Vichy : Établissement
thermal, Hôtel particulier, Grand
Casino, p. 156 - Villas Second Empire,
p. 157 - Parc et immeuble de style flamand,
p. 158 - Le Mayet-de-Montagne : Vue
générale, p. 162 - École,
p. 163.
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