Per poter insegnare il francese (lingua straniera) in Italia è necessario essere in possesso di una laurea in Lingue e Letterature Straniere conseguita in Italia (francese quadriennale o triennale) ed avere seguito i corsi del SIS (che sostituiscono il vecchio concorso di abilitazione ormai soppresso dal 2000) che ti abilitano all'insegnamento della lingua. Ma anche senza aver seguito la SIS si può insegnare sia nelle scuole medie che nei licei, ma solo in qualità di supplente. Anche con la "maïtrise" francese in FLE si può seguire lo stesso percorso poiché è equipollente alla laurea italiana. La "licence" invece non è riconosciuta in Italia. Il problema però sta nello scegliere la "buona" regione, cioè dove ci sono più posti disponibili e quindi la possibilità di essere chiamati con certezza. (Nicoletta Savella)


In Italia per insegnare non si da più il concorso, ma un concorso di ammissione ad un corso universitario biennale (ovviamente dopo aver terminato la laurea specialistica) che si chiama SSIS (scuola di specializzazione per l'insegnamentosecondario) durante la quale si fa anche un tirocinio e che alla fine da' diritto all'abilitazione e ad un punteggio per entrare in graduatoria. Vi ricordo inoltre che da sempre per accedere alle classi di concorso in Italia esistono dei vincoli sulla dicitura della laurea e sugli esami sotenuti. (esempio: per lettere italiane, un esame di latino per la media inferiore e due per il superiore, se per il classico occore anche il greco) Qui di seguito alcuni siti di SSIS sui quali è possibile trovare informazioni più precise, (Paola Quarta).

http://www.ssis.unige.it/index.html

http://www.scform.unifi.it/ssis/

http://www.univirtual.it/ssis/default.htm


En Italie, le dernier concours pour être habilité à enseigner à eu lieu en 2000 et il n'en existera plus. La situation est donc là-bas plus que catastrophique. Non seulement il est toujours préférable d'avoir une "laurea" italienne, mais il faut désormais s'inscrire à un cours post-"laurea" (qui s'appelle S.I.S), qui dure deux ans (fréquence obligatoire), qui est payant (et très cher) et est à "numerus clausus". Une fois les deux ans terminés (si on arrive à s'inscrire), on accède aux "graduatorie" et on se met en liste d'attente (derrière, par exemple, ceux qui ont eu leur concours en 2000 et qui n'ont toujours pas de poste fixe [!] et les vacataires de longue date...bref, on peut attendre des années et des années). Pour résumer, la situation est loin d'être rose et personnellement je ne conseillerais jamais à une élève de tenter l'expérience! Malheureusement, l'Italie est devenue un pays où la fuite de cerveaux et notamment de jeunes est monnaie courante.

Iris Chionne


From: Elisabeth Faure

Subject: RECRUTEMENT DES PROFS DE FRANÇAIS

Petite réponse pour le recrutement des collaborateurs de langue maternelle dans les établissements scolaires italiens (le type d'établissement n'a pas d'importance, même si les postes de collaborateurs n'existent pas dans tous les établissements):

- la voie administrative: l'intéressée doit faire une démarche auprès du CSA (ex-Provveditorato) local et demander l'ouverture de son dossier et son inscription dans la fameuse graduatoria, qui lui permettra de rejoindre le vivier dans lequel les établissements puisent les personnels en cas de besoin. La procédure est simple, accéder à un emploi est plus difficile: en attente de titularisation (il faut des années) sur un hypothétique poste fixe, il faut se tenir prêt à répondre aux demandes ponctuelles et ballerine. Les critères qui permettent de "classer" les demandes de poste par ordre de priorité sont en effet à la discrétion de l'administration locale et varient souvent (situation de famille, diplômes, ancienneté...). Tout dépend de la région concernée; certaines sont déficitaires, d'autres saturées de dossiers d'expatriés. Il est intéressant également de prendre des infos sur les éventuels cours de titularisation qui peuvent être organisés (le dernier s'est mis en place en 2005/2006). Problème: pour s'inscrire il faut payer (2000 euros) et justifier déjà d'un certain nombre d'heures d'enseignement. Mais c'est un certificat en plus... On peut aussi, dans le cadre d'un projet d'expatriation de longue durée, s'inscrire à la SSIS local (IUFM italien) pour obtenir (en 2 ans) une habilitation à l'enseignement. Après, il faudra s'inscrire en graduatoria auprès du CSA (mais ce sera celle des professeurs de langue, et non plus des collaborateurs de langue maternelle...). Dans un pays où les concours de l'enseignement n'existent pas/plus, c'est le seul moyen actuellement d'accéder à un poste (si les precari ne sont pas titularisés avant...).

- la voie locale: il est important également de se faire connaître auprès des établissements locaux, en démarchant les structures avec un CV et en cherchant à contacter personnellement les professeurs qui sont susceptibles de rechercher un collaborateur de manière ponctuelle dans le cadre de projets spécifiques. Ceux qui marchent: la préparation à la certification externe (DELF scolaire) et les projets européens (PON par exemple). Ce démarchage demande de l'énergie mais porte souvent ses fruits. C'est pourquoi il faut aussi prendre contact avec tous les prescripteurs éventuels au plan local: associations de profs de langue, Alliances, Centres culturels locaux etc etc...