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A propos de : Les derniers tisserands (Editions du Petit pavé 2007)

De M. G.C. Principal honoraire de collège :

"J'ai lu avec grand plaisir le périple de Bayonne au Bourbonnais de Cadet et les siens... une chronique historique du quotidien de ces familles "en marche" au 19e siècle. Merci."


De M. G.U. Professeur des Universités honoraire, Président de jury d'Agrégation honoraire :

"En ouvrant votre livre, je m'attendais à trouver une chronique à caractère documentaire et historique rédigée par un professeur attentif à la vérité et à la richesse de ses sources... Et puis voilà que je l'ai lu d'une traite car, dès le début, le récit et son style m'ont séduit.... Il s'agit d'un magnifique récit, alerte, brillamment construit et écrit, mêlant musicalement narration et dialogues. Il est bien sympathique et attachant votre Cadet... Tout ce qui est pittoresque, plaisant à lire, tous ces portraits variés et animés, la qualité de décors brossés avec justesse et sans lourdeur, les faits et gestes de votre ancêtre (?) suffiraient à justifier la lecture. Mais il n'y a pas que cela. Vos considérations sur l'histoire, les réactions des hommes face aux guerres et aux bouleversements sociaux, les rapports de classes éclairés au quotidien et, en particulier, votre présentation très personnelle de la guerre d'Espagne (un chapitre d'anthologie...), l'évolution des sociétés en fonction du progrès technique, etc. tout cela ouvre les yeux et incite à la réflexion.

Félicitations... votre livre m'a étonné. Bravo. Si vous réussissez à faire connaître votre oeuvre, elle connaîtra un succès mérité."


De Robert Ferrieux Président Association " Récits de Vie "

Voici un livre qui concerne tout un pan de famille, et cette famille, c'est la mienne. Inutile donc de prétendre au lecteur étranger, au critique impassible. Pourtant, les liens fraternels ajoutent sans doute, et paradoxalemnt, à la rigueur. On veut, par affection, que tout soit parfait, ne donne en aucun cas prise au doute, à la déception.

Quand j'essaie de serrer de près le plaisir que j'ai pris à lire, je retiens d'abord l'aventure militaire du personnage principal, ce Cadet enrôlé pour la vilaine guerre d'Espagne. Les événements, les dialogues, l'atmosphère, tout est là. J'ai vécu le temps des pages l'atroce réalité de cette sauvagerie, la chaleur gouailleuse de la troupe, les traquenards mortels des résistants. Et au bout des cent jours, tel Fabrice del Dongo, Cadet se retrouvait dans la morne plaine où grésillait le canon. Et j'ai suivi le retour au bourg berrichon : j'en avais tant entendu parler dans ma jeunesse sans y être jamais allé. Mais Claude le crée à nos yeux, ses prairies, ses forêts, la topographie des rues, l'angle des murs, la beauté seigneuriale du château où réside la grande dame qui, naguère, penchait d'amour pour notre héros.

J'éprouve de l'émotion à " voir " ce que notre père avait historiquement déduit de ses longues recherches. Les archives prennent vie, les statistiques s'habillent de confort ou de pénurie ; des registres et des actes surgissent des personnages de chair portant, au fil des décennies et jusqu'à nous, la filiation des générations. Cadet, Louis, Claude, François, Marie-Jeanne, Thérèse, Eugène, ils sont là, à travailler, à aimer, à danser aussi quelquefois, au son des violoneux. Ces tisserands à façon croisent sans répit le fil et la trame, le geste est sûr, rapide, mais bientôt insuffisant. Je sais maintenant la peine qu'ils ont donnée, la peine qu'ils ont éprouvée alors que s'étiolait leur nécessité sociale. Au bout du compte, après tant de savoir-faire et d'efforts, ils baissent les bras et quittent, pour ne plus jamais revenir, leur terroir natal.

Le roman de mon frère balaye plus d'un siècle d'histoire, parfois violente, et aussi d'engagement. Je savais qu'on avait milité dans cette famille, contre l'Empire bourgeois, pour la République, mais La Marianne, pour moi, c'était un joli nom sur quoi notre père avait écrit quelques pages que je n'avais pas encore toutes lues. Grâce à ce livre, la société secrète apparaît avec ses acteurs, ses réunions enfumées où l'on refait le monde, ses idéaux républicains. Ils paieront cher, nos révolutionnaires, condamnés, exilés au-delà des mers, et à la maison les bras des braves manqueront.

Ainsi sais-je mieux d'où je viens. Même si le narrateur se garde de la première personne, on sent bien où vont sa sympathie, sa loyauté et, en définitive, son amour, et cela est réconfortant. Au-delà de la petite saga familiale, cependant, on se laisse prendre au bonheur de la narration. Cest-là un roman historique et social, mais aussi la grande aventure de petites gens.


Association " Récits de Vie "

1, rue José-Maria de Hérédia

66000 Perpignan

04 68 38 61 77

http://assoc.wanadoo.fr/recitsdevie

recitsdevie@wanadoo.fr

 

 

 

 

 

 

 

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